En lisant un roman policier cette semaine, j’ai « accroché » sur une phrase d’un genre que je n’apprécie pas particulièrement : l’annonce d’un punch à venir. Je ne suis pas friande de ces annonces que plusieurs auteur.e.s semblent croire nécessaires à la conduite d’une histoire. Je vous donne un exemple de ce dont je parle :

« C‘était celui qui s’appelait Eivind qui lui avait dit ça et, malheureusement, ce fut lui qui eut à regretter ses paroles ensuite. » (L’effet papillon, Jussi Adler Olsen)

J’ai tendance à rayer d’emblée ses phrases dans les romans que je « coache » puisque je les juge inutiles. Surtout pour annoncer quelque chose qui se produit assez souvent à l’intérieur des deux ou trois chapitres suivants. Est-ce par crainte de ne pouvoir soutenir l’attention du lectorat jusqu’à l’instant fatidique que les auteur.e.s se servent de cette technique ? J’avoue que je ne comprends pas trop alors… dites-moi donc ce que vous en pensez. Peut-être que ça m’éclairera.