En voulant mettre à jour l’onglet « J’ai travaillé sur… » de mon site Internet d’auteure, je me suis aperçue que j’avais franchi, il y a un moment déjà, la barre des 75 romans passés en direction littéraire si je tiens compte de ceux qui ne sont pas encore publiés, mais en voie de l’être. Et j’ai écarquillé un peu les yeux, j’avoue. Tant d’histoires que j’ai eu la chance de lire au fil des ans, dont plusieurs qui n’auraient pas attiré mon attention si on ne me les avait pas envoyées pour que j’y jette un œil. D’où l’importance d’accepter de sortir de sa zone de confort dans la vie…

Être directrice littéraire m’a permis de découvrir nombre de nouveaux auteur(e)s plein de talents, de travailler à répétition avec certain(e)s et d’espérer collaborer un jour avec d’autres. Surtout, ça m’a permis de développer d’innombrables compétences, d’apprendre dans divers domaines, de fouiller mille fois le net à la recherche d’infos à valider et de voir aussi naître plusieurs amitiés durables. De recevoir une incroyable dose d’amour aussi, quand, comme en fin de semaine, je passe saluer « mes » auteur(e)s dans un salon du livre, pis qu’on me dit avoir hâte de retravailler avec moi ou espérer que ce soit le cas pour un prochain roman. Je le répète souvent, je sais, mais je le redis encore ce matin : vous n’imaginez même pas à quel point j’aime ma job de dir litt. C’est le meilleur « move » de ma vie. Vraiment.