Écrivaine conseillère

Month: octobre 2022

Souvenir, souvenirs…

C’était il y a 7 ans. Pour Tu vivras pour moi. Le prix jeunesse Suzanne-Pouliot/Antoine-Sirois. Que FB m’ait ramené cette photo aujourd’hui me rappelle que j’en ai un autre de commencé, un Tabou. Il en est à 15 000 mots sur un total de 65 000 environ. Faudrait bien que je lui consacre un peu de temps quand Lesley en aura terminé avec la mort d’un vétéran de la Première Guerre mondiale, hein !

La dir litt veut savoir *1

J’ai pris l’habitude de noter certains détails, tics ou façons de faire qui reviennent dans plusieurs manuscrits, peu importe l’auteur(e). Chaque fois, je me dis qu’il faudrait bien que je leur demande un jour, à ces auteur(e)s, pourquoi il en est ainsi. Alors c’est ce matin que je commence, en espérant avoir des réponses…

Première interrogation : soudain/soudainement

Je l’avoue, j’ai ben de la misère avec le second, qui me hérisse chaque fois que le croise pendant ma lecture. Pourquoi utiliser la version longue d’un adverbe, surtout un adverbe en « ment », quand il y a une version courte tout aussi efficace? J’ai bien eu une réponse de la part d’une auteure avec qui j’en ai discuté dernièrement, une réponse qui m’a réjouie, mais je préfère ne pas vous la donner toute de suite, histoire de n’influencer personne dans sa réflexion.

Alors, quelqu’un peut m’expliquer ? Ou si vous ignorez vous-mêmes pourquoi vous utilisez l’un plutôt que l’autre ?

Déjà plus de 75 romans…

En voulant mettre à jour l’onglet « J’ai travaillé sur… » de mon site Internet d’auteure, je me suis aperçue que j’avais franchi, il y a un moment déjà, la barre des 75 romans passés en direction littéraire si je tiens compte de ceux qui ne sont pas encore publiés, mais en voie de l’être. Et j’ai écarquillé un peu les yeux, j’avoue. Tant d’histoires que j’ai eu la chance de lire au fil des ans, dont plusieurs qui n’auraient pas attiré mon attention si on ne me les avait pas envoyées pour que j’y jette un œil. D’où l’importance d’accepter de sortir de sa zone de confort dans la vie…

Être directrice littéraire m’a permis de découvrir nombre de nouveaux auteur(e)s plein de talents, de travailler à répétition avec certain(e)s et d’espérer collaborer un jour avec d’autres. Surtout, ça m’a permis de développer d’innombrables compétences, d’apprendre dans divers domaines, de fouiller mille fois le net à la recherche d’infos à valider et de voir aussi naître plusieurs amitiés durables. De recevoir une incroyable dose d’amour aussi, quand, comme en fin de semaine, je passe saluer « mes » auteur(e)s dans un salon du livre, pis qu’on me dit avoir hâte de retravailler avec moi ou espérer que ce soit le cas pour un prochain roman. Je le répète souvent, je sais, mais je le redis encore ce matin : vous n’imaginez même pas à quel point j’aime ma job de dir litt. C’est le meilleur « move » de ma vie. Vraiment.

© 2025 Elisabeth Tremblay

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