Vous avez terminé la rédaction d’un texte, vous l’avez relu une, deux ou dix fois, avez apporté des correctifs chaque fois, mais doutez toujours qu’il soit prêt pour un éditeur ? Vous avez sans doute raison.

Il n’est pas commun, à plus forte raison lors de l’écriture d’un premier roman, que l’on puisse repérer soi-même où il y a des problèmes et où il n’y en a pas : vous êtes beaucoup trop « près » de votre texte,  Une aide extérieure est nécessaire. Bien sûr, vous pouvez demander à votre meilleur ami ou à votre tante, qui lit soixante-dix romans par année, de jeter un œil à votre création. Il est toutefois rare qu’un proche soit capable d’évaluer avec objectivité votre travail. Et s’il parvenait à le faire, il trouverait sûrement difficile d’ensuite formuler ses critiques à votre intention. Après tout, il ne voudra pas vous blesser, ni altérer votre relation. C’est pourquoi il vaut mieux faire appel à quelqu’un comme moi.

Vous vous demandez quelle torture je vais infliger à votre texte ?  Rien qui pourra lui nuire, rassurez-vous !

Dès que je le reçois, je peux procéder de deux façons. Je peux d’abord faire une première lecture complète et vous envoyer un rapport de lecture, mentionnant les forces et les faiblesses du récit, de la narration et des personnages, de même qu’un aperçu des changements à apporter. Vous pourriez ensuite décider que c’est suffisant pour vous et vous remettre au travail, sans que je relise votre manuscrit plus tard. Pour plus de détails, voir la section Lecture critique.

Si vous choisissez plutôt de poursuivre le processus avec moi, vous me renverrez le texte après l’avoir retravaillé selon les mentions du rapport de lecture, pour en éliminer les plus gros « irritants ».  Et c’est à ce moment que je reprendrai ma lecture du début pour décortiquer chaque paragraphe. À la recherche de quoi ? De tout ce qui peux nuire au lectorat dans sa compréhension de votre histoire. Des exemples ?  Les structures de phrases déficientes, les personnages aux yeux bleus dans un chapitre et verts dans le suivant, les descriptions boiteuses, les mots qui n’existent pas, la gestion problématique de la noirceur (parfois, on oublie que c’est la nuit dans le texte 😉 ) ou du temps (on passe de mercredi à dimanche en deux minutes), les repères manquants pour le lecteur (temps, température, moment de l’année, aspects des protagonistes)… Bon, j’arrête ici, bien que j’aurais pu continuer cette liste sur plusieurs lignes encore.

Découragé d’appendre qu’il y autant d’aspects à surveiller ? J’espère bien que non ! Pour ma part, c’est la partie que je préfère dans l’écriture. Besoin d’être convaincu ? Si vous en êtes à peaufiner votre manuscrit, ça veut d’abord dire que vous en avez un sous la main. Complet, qui plus est. Quelle belle victoire ! Vous avez persévéré jusqu’à pouvoir écrire le mot fin, il y a quand même de quoi être fier. (J’espère d’ailleurs que vous avez pensé à célébrer l’événement comme il se doit !)  Maintenant, il faut travailler à rendre votre texte meilleur. Un beau défi, non ? Surtout quand on n’a plus à bâtir l’intrigue, créer les personnages, imaginer le début et la fin, mais surtout, toutes les péripéties entre les deux…

Vous avez envie de tenter l’expérience ? De voir comment, ensemble, nous pouvons amener votre récit à un niveau supérieur ? N’hésitez pas à me contacter pour qu’on en discute.